Il y a plein d'araignées dans un jardin et elles y sont d'une très trés grande utilité ! Elles nous débarassent d'un grand nombre d'insectes nuisibles : les pucerons ailés, les mouches, les papillons de noctuelles de piérides. En attendant d'admirer les belles épeires qui se pavanent au centre de leur toile en automne, en voici quelques unes qu'on peut observer en ce moment :

L'inquiétante araignée crabe et sa technique de camouflage qui lui permet de chasser à l'affut. Je ne l'aime pas beaucoup celle-là, elle a l'air fourbe...

La fascinante araignée loup, spécialiste de la chasse à courre, et sa petite famille. Celle-ci, c'est une bonne maman, j'adore la regarder promener son gros paquet d'oeufs sous son abdomen. Maintenant, les bébés sont nés, mais maman veille toujours...

L'élégant faucheux, sous ses grands airs et avec ses 8 longues pattes, n'est pas une araignée. Mais ça, on s'en fiche quand on sait qu'il s'attaque aux colonies de pucerons, aux cochenilles et parfois aux escargots...

Je n'ai pas osé aller déranger madame Tégénaire dans son tunnel de soie, parce que, brrrr, celle-là me fait froid dans le dos ! J'ai préféré admirer ma belle fleur araignée...

l'hémérocalle Spider Spirit posée au centre d'une toile de stipa !

Connaissez-vous mes copines les syrphes ?

On les confond souvent avec des guêpes à cause de leur livrée rayée, mais elles sont parfaitement inoffensives sauf si vous êtes né puceron. Dans ce cas là gare à vos fesses...

Une seule larve de syrphe peut tuer jusqu'à 300 pucerons en une nuit et c'est pour ça qu'on l'aime. Une fois adulte, la syrphe participe activement à la pollinisation. J'adore observer leur vol stationnaire pendant lequel elles ont sans doute une longue reflexion sur le meilleur endroit du jour à butiner...

En compagnie des coccinelles, dont les larves se contentent de 80 pucerons quotidens, elles font une armée de choc pour nettoyer les plantes de mon jardin...

Mais chut, l'orgie est terminée, la nymphose a commencé...

Une fois sortie de son cocon, monsieur ou madame coccinelle reprendra sa dégustation puceronesque.

La scène se passe devant chez moi, dans le grand potager de ma voisine. Mon regard a été attiré vers une chose inhabituelle...

Quelle est donc cet amas sombre suspendu au bout d'une branche du vieil arbre fruitier...

Un essaim sauvage : c'est magique !

Les abeilles se sont toutes aglutinées, sans doute autour de leur reine, et forment cette sorte de grosse goutte vrombissante. C'est un phénomène que j'ai déjà eu l'occasion d'observer à pareille époque. Elles se sont posées là, pour la nuit, et demain, elles seront parties !

Les résultats du recensement des oiseaux de mon jardin sont, comme je m'y attendais, assez médiocres...le peu de fréquentation de la mangeoire le laissait présager !

- moineaux domestiques : 30

- mésanges bleues : 4

- mésanges charbonnières : 4

- pinsons des arbres : 6

- rouge-gorge : 1

- accenteur mouchet : 1

- merles noirs : 2

Mais où sont passés tous les autres, les verdiers, les chardonnerets, les tourterelles, les ramiers, les étourneaux ?

J'ai procédé au comptage, comme demandé par la LPO, sur une heure de temps, dimanche aprés-midi entre 13h00 et 14h00. Je n'ai sans doute pas choisi le meilleur créneau horaire, la météo n'était pas favorable, et une autre observatrice était à son poste dans le jardin...

je vous laisse admirer sa tenue de camouflage !

Monsieur Jean de la Fontaine en avait composé une fable, Mimosa en fait aujourd'hui la parfaite illustration !

Ce rat en peluche, acheté pour elle dans un grand magasin suédois lorqu'elle était tout chaton, est devenu son...doudou !!

Aussi suprenant que cela paraisse, Mademoiselle chat voue à cette peluche un attachement passionné  : elle le promène partout dans la maison et le gratifie de roucoulements amoureux...c'est adorable !