C'est l'été, depuis quelques jours déjà...mes pots et suspensions plantés en mai commencent à prendre un volume intéressant :

La grande corbeille composée de surfinias rose veiné, de pétunia Pretty Much Picasso, d'ipomée Black Tone et de verveine blanche est fort prometteuse...

J'aime beaucoup cette déclinaison de rose et de pourpre...

Dans la seconde corbeille, plus petite, j'avais installé, sans grande conviction, la collection privilège offerte avec ma commande Jardin Express. Le résultat est...moche...

Les couleurs  sont trop chaudes, trop vives ; mais surtout, le surfinia terracotta se prend parfois de folie et se met à faire des fleurs abominables, tâchées de noir. Pas sûr du tout que je la laisse en place cette suspension là, il y de grandes chances pour qu'elle aille fleurir ailleurs...

Heureusement mes petites jardinières de pourpiers sont là pour me faire oublier les horreurs précédentes. Elles sont mignonnettes, celles-là, mais pas facile à photographier : les fleurs s'épanouissent en plein soleil à l'heure où la lumière est trés forte, trop forte pour la photo, et se referment le soir au moment où je pourrais capter une belle image...

Le long du garage, les suspensions d'ombre commencent à dégouliner de fleurettes...

Les jardinières ont été un peu plus longues à démarrer, mais cette fois, ça y est les fuschias se sont "dodufiés" un peu...

Les premiers boutons du fuschia Bella rosella se sont ouverts...

Ce n'est pas encore l'opulence attendue, mais je ne désespère pas...

J'ai tout l'été pour profiter de ces jolies floraisons.

Tant qu'à être perché dans le cerisier pour la cueillette, autant en profiter pour faire un bon nettoyage. Entre branches mortes ou mal placées, il y a du travail. Et les choses arrivent à point nommé puisque Bahco m'a proposé de tester une scie arboricole...une proposition qui ne se refuse pas !

Avant de passer aux travaux pratiques, voici l'outil :

Jusqu'à présent j'utilisais ceci, une scie pliante également, de marque suisse, efficace mais dont la lame s'est tordue à l'usage :

Sur une planche comparative, la scie Bahco a un aspect plus robuste...

Le système de blocage de lame par bouton poussoir est automatique à l'ouverture de la scie donc beaucoup plus sécurisant que le crochet de ma vieille Felco (il m'est déjà arrivé de ne pas le verrouiller correctement, aïe aïe aïe mes doigts)...

La denture est impresssionnante et, chose importante, elle est réaffutable...

Passons maintenant aux essais en suivant les bons conseils prodigués par Bahco...

Une branche du cerisier doit-être enlevée. Première coupe vers le haut...

Deuxième coupe, un peu plus loin et vers le bas, et puis égalisation ...

Au final, une belle coupe bien nette...

Monsieur Chat Vert, qui tenait la scie, a été conquis par la facilité avec laquelle il a pu venir à bout de cette branche.

Quand j'ai découvert dans Ami des Jardins, juste avant d'aller à Courson à l'automne, que Thierry Delabroye avait baptisé une véronique Charlotte, ni une ni deux, je l'ai réservée pour la planter dans mon massif des charlottes. Elle m'offre aujourd'hui sa première floraison...

Avec ses épis blancs d'une grande délicatesse et ses feuilles allongées bordées d'un liseré crème d'une belle luminosité...

Elle sait se faire remarquer au milieu du brouillard de fleurettes du géranium endressii et des lychnis coronaria..

Cette Charlotte est une belle plante !

Voici le temps des métamorphoses, les instants magiques de la naissance d'une coccinelle :

Elle fut larve, grande prédatrice de pucerons...

et puis s'est enfermée dans le secret de sa chrysalide...

Et, ce matin...

L'enveloppe s'est fendue, et la petite coccinelle est née...

Juste le temps de reprendre ses esprits et elle s'est envolée !

  Le massif de la potence, dont le sinistre nom est tiré de la vieille potence d'enseigne accrochée au mur, forme un arrondi entre la porte du garage et la fontaine...

En toile de fond, le rosier multiflora adenochaeta escalade gentiment son treillage et gagnera bientôt la toiture abominable du garage avec pour mission de la camoufler agréablement...

A son pied, les pulmonaires, après avoir testé plusieurs emplacements dans le jardin, ont enfin trouvé la fraicheur qui leur convient. Le lamier Pink Pewter leur tient compagnie ainsi que quelques cyclamens venus là spontanément...

Devant eux, le grand et beau chrysanthème koreanum album attend son heure de gloire hivernale, tout comme l'héllébore niger. Ces deux là me font un joli décor blanc jusqu'en janvier...

Dans ce massif, j'ai décliné le bleu, le brun et le pourpre avec, au début du printemps, les camassias, les ajugas le geranium samobor, l'astrance Claret et l'iris agrippa (à vrai dire, je ne l'aimais pas beaucoup cet iris, mais la présence du bleu le rend intéressant)...

  Plus tard, le bleu des camassias est remplacé par celui des tradescantias pour encadrer le charmant rosier Little White Pet (certes, sa floraison n'est pas pourpre du tout, mais son jeune bois l'est ; et au passage vous remarquerez que les pédoncules du tradescantia aussi). Il manque encore un avant-plan à ce rosier. Vais-je prolonger ma bordure d'ajuga, ou trouver autre chose, je ne sais pas encore...

Et puis, à l'automne, c'est l'aster Marie Ballard qui tient le rôle de la fleur bleue dont le coeur devient pourpre en vieillissant...

Pour finir, et au plus près de la fontaine, quelques bergénias font un joli feston. Ces plantes là, je les aime, non pas pour leur floraison que je trouve, pour être honnête, plutôt moche, mais pour leurs feuilles persistantes, rondes et lisses qui prennent de jolies couleurs l'hiver venu...

Ce petit massif est un joyeux fouillis que j'ai eu bien du mal à réaliser. La terre à cet endroit est une abomination, lourde, humide, collante. Quand je regarde le résultat aujourd'hui, je suis plutôt satisfaite de mon bazar organisé...Pas si sinistre mon massif de la potence !